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Nombre d’or

Les deux règles de composition de la photographie sont inévitables – la règle du nombre d’or et la règle des tiers. Quelle règle est mieux, c’est la question et le débat entre de nombreux photographes aujourd’hui.

La composition peut être symétrique et asymétrique. Maîtres anciens appliquaient des méthodes différentes et des calculs mathématiques pour que l’image soit plus agréable, harmonieux, et pour éviter la composition centrale. Le nombre d’or est utilisé comme l’une des solutions car les compositions symétriques sont parfois monotone et statique. Cette règle est définie par l’architecte romain Vitruve, qui a essayé d’établir une répartition inégale et l’asymétrie de l’espace, agréable et attrayant à l’expérience visuelle humaine. C’est une formule mathématique classique pour une distribution équilibrée des “poids” dans l’image. J’ai dessiné ici une représentation géométrique de la construction de la composition qui suit la règle du nombre d’or; mais, le point n’est pas de trop calculer, de limiter la liberté de l’artiste avec des opérations mathématiques. L’idée est de former l’œil  pour identifier naturellement ces relations. Finalement, l’œil est celui qui prend des photos en premier lieu, pas la caméra.

Le rectangle d’or est considéré comme l’un des plus satisfaisant de toutes les formes géométriques. Il y a de nombreux exemples de ce règle dans les chefs-d’œuvre de l’art. Le rectangle d’or a la propriété suivante: lorsque nous retirons le carré du rectangle, le rectangle restant a les mêmes proportions que l’original. Cela signifie que nous pouvons à nouveau soustraire le carré de ce rectangle plus petit, et obtenir à nouveau un rectangle de dimensions plus petites mais de mêmes proportions. Et ainsi de suite. Un rectangle de mêmes proportions signifie que le rapport du plus grand côté et plus petit est toujours le même, même si les dimensions changent.

Le nombre d’or (ou section dorée, proportion dorée, ou encore divine proportion) est une proportion, définie initialement en géométrie comme l’unique rapport a/b entre deux longueurs a et b telles que le rapport de la somme a + b des deux longueurs sur la plus grande (a) soit égal à celui de la plus grande (a) sur la plus petite (b) c’est-à-dire lorsque :

(a+b)/a = a/b

a + b est à a, comme a est à b

Concrètement, 1.618 représente cette proportion idéale et les formats correspondant à la règle du nombre d’or sont par exemple : 13 x 21 cm, 18 x 30 cm, 24 x 39 cm soit des formats proches des standards de la photographie.
Le nombre d’or est aussi appelé La proportion divine, ou ratio de Fibonacci. Fibonacci, un mathématicien italien, a remarqué une série dans de nombreux phénomènes physiques, chimiques et biologiques. La suite de Fibonacci représente le ratio dans lequel la somme des deux derniers chiffres de la suite donne une valeur de l’élément suivant de la suite – 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144.
Une autre règle est le Triangle d’Or. C’est plus pratique pour des photos avec des lignes diagonales. Il existe trois triangles avec des proportions correspondantes.

Regle de tiers

Une autre règle utilisée pour éviter la composition centrale, mais il est essentiellement symétrique, est cette règle. Sur le dessin suivant, la règle des tiers est marqué avec les lignes vertes, et les lignes rouges indiquent les proportions du nombre d’or. Les paysages sont le meilleur exemple d’application de cette règle. Règle de tiers dit: la ligne d’horizon, les objets, il faut les placer sur l’une des lignes qui coupent le format en tiers, ou à l’intersection des ces lignes horizontales et verticales (les lignes de force). En effet, en plaçant l’objet au centre de l’image, il en résulte un image plat, sans vie. Pour éviter cette symétrie monotone, le sujet doit être placé sur un tiers du format.

Les intersections de ces quatre lignes (ou 8) mettent en évidence les points forts de la photo. Il y a en fait quatre points où l’œil sera plus attiré, donc les éléments les plus importants de la photo doivent être placés dans ces zones, et les détails sans importance ne devrait pas être placé sur une ces points forts, parce que ce peut perdre le sens de votre photo

Règle des tiers est très utile, par exemple, dans des formats carrés, dans lesquels l’équilibre est vraiment difficile à obtenir. Ce est utile de savoir, en particulier avec l’augmentation des réseaux sociaux et des applications mobiles utilisant les images de format carré. Instagram est l’application la plus populaire qui utilise ce format de la photographie et il a gagné la dimension artistique avec de nombreux concours de photo nourrissant ses esthétique particulière.

De photographes discutent encore sur le nombre d’or et la règle des tiers, mais une raison va en faveur de la règle du nombre d’or. La règle des tiers est trop évident, géométrique et visible au première vue et de plus, symétrique essentiellement, et le nombre d’or marche de manière plus inattendue, semble naturel et donc, des images gagnent l’asymétrie et la spontanéité.
La règle des tiers est appliquée à la photo au dessus à droite. Vous pouvez remarquer que le paysage se termine et le ciel commence au premier tiers de la hauteur. Sur la photo à gauche de l’horizon est légèrement levé, mais n’atteint pas la moitié de la hauteur. C’est la spontanéité que j’ai mentionné, l’image ne semble pas si “calculé”. Le nombre d’or ici est appliquée de telle sorte que l’horizon se termine à une hauteur d’intersection des deux premiers carrés intérieurs du format.

L’interprétation des images

Des tests scientifiques ont montré que toutes les personnes de la même culture ont la même chemine visuel. Pour clarifier, quand on regarde la photo, nous sommes guidés par la même habitude culturelle, par exemple, les Européens ont tendance à scanner l’image de gauche à droite et de haut en bas. Donc, quand on regarde une image, on le fait la même manière qu’en lisant un texte, le cerveau analyse l’image de cette façon et tout est fait inconsciemment. Le balayage horizontal de l’œil explique pourquoi une photographie avec des dominantes horizontales sera reposante pour l’œil (évoque le calme, la profondeur et permet d’élargir l’image) alors que des dominantes verticales seront fatigantes (évoquent la rigidité et permettent d’allonger l’image). L’œil se fatigue plus en lecture verticale.

L’œil a un champ de vision nette très étroit, il va donc, balayer la surface d’une image d’un mouvement continu extrêmement rapide (ce qui donne l’impression de percevoir l’image nette dans sa totalité). L’œil n’a pas une méthode d’exploration de l’image unique, il est attiré par un certain nombre d’éléments. Bien sur, comme nous l’avons vu précédemment, il est attiré par les points forts de l’image. Le regard s’attarde aussi sur les zones compliquées de l’image et se dirigera plus facilement vers la forme la plus grande ou la plus proche, il a aussi tendance à s’orienter vers le centre de l’image.
Autres caractéristiques de certaines régions d’une photo – la netteté, la régularité, le premier plan, les couleurs chaudes, peuvent également diriger le regard. Un dernier élément qui attire le regard, c’est l’apparition de l’homme. Le regard de l’œil va se concentrer principalement sur une personne dans une scène. Plus précisément, c’est le visage qui attire le plus. De même, dans un visage, le regard de l’œil est le plus important. Si on prend l’exemple des quelques publicités célèbres, on comprend pourquoi le photographe ne cadre pas le visage du modèle, c’est le produit qui doit être mis en avant

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